Nains versus Elfes : qui sont les plus badass ?

Gimli-LegolasAu départ Créatures pittoresques de contes et légendes, grâce à Tolkien, les Nains et les Elfes sont devenus des réguliers dans les univers fantasy, où ils sont souvent représentés en totale opposition.
Opposition physique d’abord : les uns sont sveltes, les autres plus que trapus, mais aussi opposition culturelle : les Elfes, êtres sages, raffinés, évoluent dans de charmantes forêts ou vallées où ils communient avec les beautés de la nature, quand les Nains font bruyamment ripaille, se bourrent la gueule au fin fond de leurs mines sordides, et ne jurent que par l’or.
Si certains représentants de ces deux races se haïssent véritablement, d’autres comme Legolas et Gimli finiront par transformer leur rivalité en chamailleries bon enfant, avec concours de vannes et d’Orcs morts à la clé…

1/Aux origines…

A la base les Nains et les Elfes ont une origine commune, si on creuse un peu leur obscur passé… Ils font partie du petit peuple, au même titre que les fées, les lutins, les farfadets, etc.

Selon les pays et les régions, il existait toutes sortes d’histoires à propos des Nains et toutes sortes de Nains : Nains des champs, Nains des forêts (sans compter les Nains de jardin ha ha)…
Mais concentrons-nous plutôt sur les Nains qui vivent au sein des montagnes, ce sont eux qui ont inspiré Tolkien.
Dans la mythologie nordique, l’univers a été créé à partir du cadavre du géant Ymir : la terre est sa chair, la mer est son sang et les Nains sont… les VERS qui rongeaient sa dépouille (auxquels Odin a accordé une forme quasi humaine et des pouvoirs magiques) ! Miam !
Les Nains étaient associés au royaume souterrain, à la mort, à l’au-delà. Ils ne sont pourtant pas méchants et se révèlent même utiles. Mineurs, forgerons et orfèvres de talent, ils créent des objets magiques pour les dieux d’Asgar.

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Dans Age of Mythology, lorsqu’on joue les Scandinaves,
il vaut mieux prendre des Nains pour extraire l’or,
ils sont plus efficaces que les villageois.

Quant aux Elfes, ils sont en quelque sorte des « Nains de lumière » (et les Nains souterrains sont parfois désignés comme des Elfes noirs). Les Elfes sont en fait plus proches des fées ou des nymphes, divinités mineures de la nature. Certains ont des ailes. Leur beauté est tentatrice mais, comme des fées, il faut s’en méfier.
Si les Nains de fantasy sont restés relativement proches de leurs ancêtres les Nains légendaires, les Elfes par contre ont pas mal changé sous la plume de Tolkien.
Apparaît alors un archétype qui a quasiment occulté l’Elfe original dans la plupart des œuvres de fantasy où ces créatures interviennent.
Ils sont davantage des surhommes que des êtres féériques : plus grands, plus beaux, et ils ne vieillissent pas, par-dessus le marché. ET en plus ils ont les mêmes oreilles que Spock.

Un peu énervants, ces êtres parfaits, non ? C’est en tout cas l’avis des Nains, qui trouvent que c’est NAINporte quoi ! En vérité, qui des Nains ou des Elfes ont le plus la classe ? On vous fait une petite liste (non exhaustive) points forts/points faibles pour tenter de le déterminer !


2/BASTOOON !!

A. TEAM NAINS

Points forts

  • Les Nains sont barbus.
  • Les Nains peuvent dégommer leurs ennemis à la hache ou au marteau, comme de gros bourrins.
  • Les Nains savent festoyer.
  • D’après Le Donjon de Naheulbeuk, au paradis des Nains on peut boire des pintes de bière toute la journée, sans avoir la gueule de bois.
  • D’ailleurs les Nains de Forgefer résistent très bien au givre et au poison, probablement grâce à leurs réserves secrètes de bière ! Une piste pour la science ?

Points faibles

  • Les Nains sont chiants (en particulier à cause des Chiantos) : bourrus, querelleurs et susceptibles.
  • Contrairement à Daenerys Targaryen, les dragons ne sont pas leurs amis.
  • Les Naines n’existent pas ou sont réputées aussi barbues que Conchita Wurst.

Legolas-naineLegolas, habitant une forêt paumée, n’avait encore jamais vu une Naine…

B. TEAM ELFES

Points forts

  • Les Elfes ont l’apparence de l’éternelle jeunesse
    (sauf Legolas qui a vieilli « à l’envers » dans Le Hobbit).
  • Les Elfes ont des oreilles pointues.
  • La langue elfique donne automatiquement à leur voix un timbre suave et sexy.
  • Les Elfes sont nyctalopes (mais en aucun cas des s******).
  • Les Elfes ont inventé le skateboard.
  • Leurs paniers-repas sont écolo.

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Les lembas, ou le pique-nique écologique

Points faibles

  • L’arc est une arme difficile à maîtriser.

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  • L’Elfe aime sortir de grandes phrases, à vocation poétique, impliquant un « soleil rouge »
    et « beaucoup de sang qui a coulé cette nuit ».

Heureusement les Nains ont inventé cet instrument (qui peut aussi servir contre le point qui suit) :

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  • L’Elfe joue de la flûte…
  • De dos, les Elfes masculins doivent souvent affronter
    des « hep mam’zelle, vous êtes charmante ! »
  • Toutes les capitales des Elfes, de Sang comme de Nuit, sont d’accès très pé-ni-ble dans WoW. Coïncidence ou preuve que les Elfes font tout pour ne pas accueillir de visiteurs ?

Alors, qui sont les plus cool ?

Allez, une petite aide pour mieux trancher !

festin-nains Voici un festin de nains.

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Voici la salade d’Elrond.

Choisis ton camp !

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Ellia et Cynthia

 

Mageek à Geekopolis

Deux super journées à Geekopolis !

Tout s’est très bien passé ! Merci à toutes celles (et ceux !!!) qui sont passés sur le stand aujourd’hui. Très vite, des news sur la vente en ligne du magazine. Merci encore pour votre enthousiasme et votre soutien.

 

 


« J’ai commencé à lire le fanzine. Pour l’instant je confirme mes impressions : […] une belle maquette et […] un beau bébé que vous avez fait là. 
C’est rafraîchissant ! »
Gérald Galliano, responsable fanzine au Festival Geekopolis

 

Les très convoitées cartes recettes de Mageek étaient présentes sur le stand 🙂
Recettes avec des illustrations originales de notre rédactrice en chef !

 

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Quand le réalisateur des « Beaux Gosses » part dans un délire ubuesque

Note : 2.5/5

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Jacky au royaume des filles de Riad Sattouf (2014)

Entre la BD et le storyboard il n’y a qu’un pas à franchir, mais passer du support papier à l’écran n’est finalement pas aussi simple. Marjane Satrapi et Joann Sfar, eux, ont su franchir le cap du papier à la caméra. Maîtres de la narration, ils ont eu l’avantage d’un regard neuf sur les plateaux de tournage. Non issus des écoles de cinéma mais ayant suivi des études d’arts (Arts-Déco et Beaux-Arts), ils ont su trouver des mécanismes inspirés pour traduire leur univers graphique au travers du film d’animation (Persépolis ; Le Chat du Rabin) jusqu’à l’intégration d’éléments en images de synthèse (Poulet aux Prunes ; Gainsbourg, vie héroïque). Pour ces auteurs-dessinateurs issus de la maison d’édition indépendante L’Association, l’adaptation cinéma procure, semble t-il, une intense jubilation : rendre encore plus vivantes leurs histoires, et faire appel à de nouveaux champs d’expérimentation et de création. Et c’est dans cet objectif que Riad Sattouf prend la caméra pour créer des univers inédits et démentiels. Avec son premier film Les Beaux gosses, inspiré de son expérience relatée dans sa trilogie BD Retour au Collège, Riad Sattouf maintient sa popularité auprès d’un public jeune et adolescent. Avec leur crétinerie niaise et dans leur réalité crue, les personnages de BD de Riad Sattouf sont plutôt attachants… ses personnages filmés le sont un peu moins.

Le propos : les habitants de Bubune vivent dans une dictature où les codes de représentation sociaux traditionnels féminin/masculin sont inversés (les hommes sont voilés et les femmes sont des militaires au pouvoir). Jacky, habitant un village-bidonville est un pauvre jeune homme insignifiant. Il rêve de se marier avec la grande Colonel et décide d’aller à la cérémonie de fiançaille pour tenter sa chance.

Bande annonce officielle ici : http://www.youtube.com/watch?v=5g3jqfArzQ4

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Derrière la caméra, Riad Sattouf maîtrise assez bien ses acteurs fétiches. En effet, Vincent Lacoste s’en sort parfaitement bien dans le rôle principal, et arrive à attirer la compassion des spectateurs sur son triste sort, comme pour le personnage Cendrillon.  Charlotte Gainsbourg, quant à elle, habite son personnage et lui donne des d’émotions là où on ne s’y attendait pas. Défi réussi donc pour le duo d’acteurs.  La déférence que le réalisateur porte aux autres acteurs secondaires (Didier Bourdon, Noémie Lovsky, Anémone…) se ressent dans leur jeu qui semble moins encadré, et du coup moins crédible…

Ce qui marche bien : reprise des clichés des films d’anticipation sur les régimes totalitaires (contrôle des denrées, milice armée, idoles). Histoire de Cendrillon respectée. Duo d’acteurs.

Ce qui ne marche pas :  acteurs secondaires qui s’amusent mais pas sérieux (film français). Contraste entre scènes brutales et ton humoristique (malaise).

Lizu