Final Fantasy VII sur PS4, l’histoire d’un remake tant attendu

S’il y a un événement qu’on se doit de suivre avec attention lorsque l’on est un gamer, c’est bien évidemment l’Electronic Entertainment Expo, plus connue sous le nom d’E3.

Mais qu’est-ce que c’est l’E3 ? C’est juste LE plus grand salon international du jeu vidéo. Présenté par l’ESA (Entertainment Software Association), il se tient tous les ans au Los Angeles Convention Center, à Los Angeles (non sans rire ?) au début du mois de juin, s’étale sur trois jours et se destine exclusivement aux professionnels et à la presse.
L’E3, c’est un enchaînement de conférences données par, entre autres, des éditeurs de consoles et de jeux vidéo et, grosso modo, chaque gamer attend l’événement comme une espèce de pré-Noël, parce que généralement les annonces qui y sont faites sont assez OUF (j’avais écrit le mot « incroyables » en premier lieu, mais ça ne me paraît pas assez conséquent pour décrire la chose).

L’E3 2015, 21e du nom, s’est déroulé les 16, 17 et 18 juin, et s’est révélé comme étant l’une des plus belles éditions qu’il nous a été donné de voir. Les annonces faites ont été OUF DE CHEZ OUF (pardonnez mon langage mais je ne vois vraiment pas comment je pourrais qualifier ça autrement). On y a appris notamment les sorties de Mass Effect Andromeda, la suite de NieR par Platinumgames, Dark Souls 3 sur PC et consoles, la confirmation de Dishonored 2, ou encore Shenmue 3.
Que de belles choses pour cet E3 2015, mais rien ne surpassera l’annonce qui a cloué tout le monde : le remake de Final Fantasy VII sur PS4.

VICTOIRE !

Je parle en tant que fan de la saga Final Fantasy de la première heure : cette annonce est un véritable rêve qui se réalise.
Pour comprendre la portée de la chose il faut que je vous explique pourquoi Final Fantasy VII reste l’un des meilleurs jeux vidéo de tous les temps.
En accompagnement de cette explication, je vous propose de mettre cette musique en route parce qu’il s’agit de la plus belle du jeu, et parce qu’elle vous mettra inévitablement dans l’ambiance.

Final Fantasy VII, développé par Square en 1997, est un jeu de rôle sorti sur PC, ainsi que Playstation, première du nom, et beaucoup le considèrent comme le plus marquant de toute la saga.

D’une parce que c’est l’opus qui fera connaître les Final Fantasy au niveau mondial de par sa sortie sur PS, mais aussi parce qu’il a été le premier FF (oui, on dit FF parce qu’on est intimes avec la chose maintenant) à utiliser des graphismes en 3D.
Bon, c’est bien beau tout ça, mais ce n’est pas en se basant sur ces maigres raisons qu’un jeu se vend à plus de 9,8 millions d’exemplaires et devient l’un des plus connus de tous les temps. Mais alors, qu’est-ce qui a valu autant de succès à FFVII ? Son âme tout simplement.

Le trailer de FFVII, en 1997 c’était ça pour rappel :

Là, tout de suite, en comparant avec les graphismes d’aujourd’hui, ça paraît moche, mais à l’époque c’était RÉVOLUTIONNAIRE.

Personnellement, Final Fantasy est une saga que j’apprécie tout particulièrement de par son gameplay, ses univers, ses musiques, ses graphismes, mais surtout ses scénarios, et bien que FFVII ne soit pas mon préféré, je dois avouer que l’histoire de cet opus reste l’une des meilleures de la saga.

Un petit synopsis pour ceux qui n’ont jamais eu l’occasion d’y jouer s’impose ! (Mais il faut y jouer, vraiment !)

Dans un monde, où l’énergie de la planète est exploitée par la Shinra, une entreprise superpuissante dirigeant l’ensemble de la population à elle-seule, un groupe terroriste porté sur l’écologie nommé AVALANCHE frappe fort. En effet, ce groupe veut faire prendre conscience au plus grand nombre, que si la Shinra continue à s’approprier l’énergie Mako, la planète mourra laissant un monde dans la perdition et les ténèbres.

Cloud Strife, ancien mercenaire du SOLDAT, l’unité d’élite de la Shinra, vient d’intégrer AVALANCHE sans grand objectif à part celui de rendre service à une amie d’enfance, mais ce qu’il ne sait pas c’est que son passé va refaire soudainement surface et avoir des repercussions
sur l’avenir même de la planète.


Le mec a plus qu’un gel de folie, il a carrément une destinée de fou qui l’attend.

Le jeu a été tellement apprécié du public qu’il est devenu l’un des plus exploités de la série Final Fantasy.

Là, où les premiers FF n’ont connu que des remakes sur les consoles les plus récentes (comme par exemple, FFVI qui, originalement sur Super Nintendo en 1994, est passé à la Playstation en 1999) sans toucher au gameplay ou encore au graphisme, Final Fantasy VII compte à ce jour pas moins de six adaptations dérivées, que ce soit des préquelles, des suites sous forme de films, ou bien de jeux (voire plus, vu les petits jeux bonus édités sur téléphones portables mais pas forcément disponibles sur notre territoire). Mais ce n’est pas parce que nous, fans, avons été assaillis d’adaptations, que nous étions repus. Non. Nous avions faim d’un remake.


Il faut savoir une chose, les fans n’ont pas imaginé un remake d’eux-mêmes, parce que l’idée était tellement fantasmatique qu’on n’osait pas trop l’envisager de façon concrète. En effet, l’idée d’un remake est apparue à l’E3 (comme on se retrouve) de 2005, où cette vidéo avait été diffusée :

Pour ceux qui n’ont jamais joué à FFVII voici une seconde vidéo (à savoir les premières minutes du jeu original) pour que vous réalisiez la portée qu’a pu avoir cette diffusion :

Voilà. VOUS VOUS RENDEZ COMPTE MAINTENANT ?
Le public, ébahi, en folie, au bord de l’explosion n’a pu s’empêcher de se dire que « OHMONDIEUUNREMAKEHDDEFFVVIIJEMEMEURS », avant de connaître la déception : la vidéo montrée à cet E3 n’était en fait qu’une démo technique


PLUS GROS TROLL JAMAIS FAIT PAR SQUARE-ENIX.

Rien de concret donc, à part du faux espoir, du mensonge, de la trahison, et de la disgrâce, néanmoins, il se sont rattrapés en lançant les trailers du film Final Fantasy VII: Advent Children, et de la préquelle sur PSP : Crisis Core, juste après.
Le scénario et l’univers de Final Fantasy VII ont beau avoir été élargis, et approfondis par ces très bons opus (je passe sur Dirge of Cerberus qui a énormément déçu, à commencer par moi), beaucoup de fans vous diront que rien ne vaut le jeu d’origine, et qu’aucune adaptation ne vaudra un remake.

Et c’est ainsi qu’arriva l’E3 2015, et cette vidéo :

Et la réaction du public dans la salle :

Et celle des fans à travers le monde entier lorsque l’annonce du remake a été officialisée :

Allez c’est parti pour 4 heures de joie, de larmes, de frissons.

L’annonce du remake de Final Fantasy VII a surpassé les autres et de loin durant cet E3, et ce même si Square-Enix n’a pas donné de plus amples infos durant la conférence, si ce n’est juste un rendez-vous à l’hiver prochain pour en savoir plus.

Aux dernières nouvelles Tetsuya Nomura, character designer chez Square-Enix, et directeur du projet a dévoilé que le remake aura une toute nouvelle approche du FFVII, et que si les fans comptaient jouer à la nouvelle version, ils devraient se pencher avant cela sur le portage PS4 qui sortira en octobre au prix d’environ 16 euros.
Quelques changements à prévoir donc, notamment au niveau du gameplay, où le tour par tour, système de combat de nombreux FF, ne serait pas vraiment crédible avec des graphismes qualité PS4.
Les fans font la grimace à l’annonce des changements programmés, mais le grand Nomura sait rassurer : “si nous retirions des parties comme les moments plus légers du titre, alors ce ne serait plus Final Fantasy VII ».

Bouarf du moment qu’on voit Cloud travesti en HD, ça me va.


 Ceci n’est pas une image officielle, et je n’ai malheureusement pas trouvé l’auteur
de ce magnifique montage
mais, qui qu’il soit, je l’aime de tout mon cœur. 

Apparemment, il nous faudra attendre 2017 avant d’espérer acquérir le remake tant attendu, pour fêter les 20 ans du jeu originel.
Je ne sais pas pour vous, mais moi, je ferai probablement ça le jour de la sortie :

Sora

Une ère de déjà-vu

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Jurassic World

Note : 6,5/10

 

Je ne sais pas vous mais pour moi, en tant que cinéphile acharné, 2015 est l’année la plus excitante cinématographiquement parlant de ce 21e siècle (derrière le popotin de Thor, OK on se calme les filles…).
Tandis que Daniel Craig #007, Chewbacca #cousinmachin et Ian Solo #bogossaprès70answhatelse nous attendent en décembre (« Indyyyy fais péter ton slip ». J’ai dit on se calme. Mademoiselle posez ce fouet tout de suite !), le T-rex m’attendait aux Halles en ce dimanche après-midi. Évidemment en 3D, histoire de voir ce qu’il avait dans le bide…
Alors quand le pitch, m’apprend que les chercheurs du parc ont mis au point un dinosaure mutant, mélange de Sangoku et de Végéta, j’ai tout de suite craint le pire. Fort heureusement, la nostalgie (hommage permanent à l’œuvre de Spielberg) et le joli minois de Brice Dallas Howard ont fait le reste. Rassurez-vous les filles, Chris Pratt en dresseur de Raptors et en marcel plein de cambouis, c’est pas mal non plus…

J’aime/J’aime pas. Mageek fait le bilan.


J’aime :

3,2,1 action !
La 3D est le petit plus dont n’avait pas pu bénéficier notre ami Steven. Coup de mâchoire par ci, coup de griffe par là, non il ne s’agit pas là de la dernière production de Jacquie et Michel version sadomazoophile. On en prend plein la vue et c’est ce qu’on demande principalement à un film pop « cornes ».

Nostalgiiiiiiiiie
Ce film rend hommage au premier opus réalisé il y a plus de 20 ans par Steven himself. Les références sont nombreuses (même « RUUUUUUUUN ! », même méchant rondouillard, et mêmes plans avec le T-rex sur le côté qui vous hume avec ses narines). Manquerait plus que la 4D avec un léger mistral à l’odeur de putréfaction et on s’y croirait. Remarquez, pour cela il vous suffit de regarder tous les soirs France 3, à 20h10. #Onesttellementriensansellequ’onsoitnoiroublanc

Les acteurs
Inconnu à mes yeux il y a encore un an, Chris Pratt est en train de devenir un de mes petits chouchous. Celui qui se permet de danser en mode « zéééééééépoo » dans une scène mythique des Gardiens de la galaxie donne un coup de jeune à la franchise. Brice Dallas Howard, déjà aperçue dans Terminator Renaissance et Le Village campe quant à elle la tantine. Manageuse du parc hypraconnectée, elle passe plus de temps à suivre ses followers que ses propres neveux. Nous, en tout cas, on ne la quitte pas des yeux.

J’aime pas :

Les dinos et what else ?
Soit, les deux acteurs et les dinos tirent la couverture à eux mais on aurait bien aimé que les autres persos aient un peu plus de charisme, histoire de s’attacher à eux. Le méchant est sans grand intérêt tout comme le grand frère, qui ne cesse de vouloir tromper sa copine. Copine qui pour le coup a des cornes plus longues que celle d’un tricératops en rut, tout le long du film. Attention en passant les portes, jeune fille. Ah oui, sinon Omar Sy fait trois apparitions. C’est peu mais ça reste mieux que ses 30 secondes dans le dernier X-men. #OnatuéOmar

Magie, magie, et nos idées manquent de génie ?
Certes la musique géniale de John Williams est présente quelques fois dans le film, mais je trouve qu’il manque cette magie, cette émotion qu’avait le premier Jurassic. Peut-être que nous sommes trop gavés de superproductions, il nous faut désormais un supplément d’âme pour nous émouvoir devant de tels mastodontes cinématographiques. Pourtant, c’est notamment le cas lors de l’agonie d’un sauropode. La même scène avec un tricératops, en robotronique, avait été tournée en 1993. Le même procédé a-t-il été réutilisé ici ?

Oh et puis pour chialer un bon coup, ça me donne envie de mater les aventures de Petit-Pied, Becky, Pétri, Pointu et Dent Tranchante… Vous aussi ? (oui oui ouiiii)

Cadeau :

Verdict :

Une bonne superproduction à voir en 3D s’il vous plaît. Et en VO pour s’éviter les doublages cucul la praline et les mioches flippettes qui hurlent à tout bout de champ.

Fab

Ex_machina

De rouille et d’os
Note : 8/10

Il y a des films qui sont autant matraqués que la pub si juvabien c’est juvamine. Et d’autres inconnus au bataillon, mon général, qui méritent souvent bien plus le détour. C’est le cas d’Ex machina, film d’Alex Garland, le scénariste de 28 jours plus tard. Le pitch : un jeune informaticien remporte une loterie interne. Du coup, il a le droit de passer une semaine entière à boire des coups avec son patron, dans un QG top secret, au cœur d’une magnifique forêt verdoyante. Le PDG, interprété par Oscar Isaac (une tête qui commence à être de plus en plus familière) a créé en loucedé, pépère dans sa cachette, une humanoïde à l’intelligence artificielle surdéveloppée. Mageek vous dit pourquoi Code Lisa peut aller se rhabiller…

J’aime/ J’aime pas. Mageek fait le bilan.


J’aime :

Les nouvelles tronches

J’adore Robert Downey Junior et non je n’envie pas les tablettes de Thor ou de Captain America, mais il faut dire qu’avec le contrat juteux passé entre Disney et Marvel, on en a un peu marre de voir les mêmes têtes tous les étés. Avec Ex Machina, aucun risque. Oscar Isaac que l’on a déjà aperçu en tant que chanteur looser dans Inside Lleywin Davis des frères Cohen, n’est connu que des cinéphiles bobos (l’étant moi-même de par ma carte UGC illimité). Crâne rasé et barbe de 3 mois, l’acteur américano-guatémaltèque (lettre compte double mot compte triple) crève l’écran et le cœur de ces gentes dames. Ultra canon, il parvient à nous faire rire et frémir, durant 90 minutes. Alicia Vikander joue quant à elle parfaitement la fameuse Ava. Trois lettres qui vont faire frissonner à coup sûr les poils de ces damoiseaux. Pour cette interprétation, cette jeune actrice qui possède une formation de danseuse articule parfaitement sa gestuelle semblable à celle de C3PO. Evidemment en plus fluide et plus sexy.

Le scénar’

Pour ne rien vous cacher, j’adore les huis clos. Alors lorsqu’ils sont aussi bien ficelés comme dans Ex Machina, on ne décroche pas de son siège et on garde la bouche ouverte (attention aux mouches). Peu de personnages, univers pesant et intrigant à la fois, on ne sait plus qui croire parmi tous les protagonistes. Est-ce que parfois la vérité se trouve juste sous nos yeux ? L’amour (qui n’est cette fois-ci pas dans le pré), rendrait-il aveugle ? #Onvas’aimer #souslesunlightsdestropiques

On se marre

Étrangement, on se prend à rigoler devant ce film. Il est vrai que la situation n’est pas banale entre un Robocop en jupon en train de tomber amoureux d’un rouquin fort sympathique. À moins que ce ne soit le contraire. Oscar Isaac est quant à lui à mourir de rire en PDG alcoolique à moitié déglingué par les équations à 10 000 inconnues qu’il a effectuées pour créer sa machine.

J’aime pas :

On reste sur notre « fin »

À vrai dire, ce film aurait pu devenir un chef-d’œuvre dans le genre. Mais il manque un je ne sais quoi qui fait qu’on aurait aimé un scénario différent. Peut-être que l’on devient fou également, tel Caleb devant Ava. « Je l’aime, un peu beaucoup, à la folie, ou alors pas du tout ?… ».

Verdict : Pas de doute, Ex Machina est la bonne surprise de l’été. Ce genre de film dont on s’éprend, jusqu’à philosopher dessus alors qu’on a eu 4 toute l’année en terminale à cette épreuve. Mieux vaut ça que de débattre sur la longueur des canines d’un vélociraptor, pas vrai ?

Fab