Les 26, 27 et 28 février, la team Mageek tenait son stand habituel au Salon Fantastique.
Bravant la fatigue après deux dures journées de labeur (N.D.A : en fait le salon ouvrait à 11 heures… Quelle bande de feignasses !), Lizu, Lupiot, Ellia et Elena ont décidé de s’offrir une soirée geek : 20 000 lieues sous Paris.
Sous les pavés, les abysses ?
La soirée, orchestrée par l’association Event Division, investissait le Théâtre du Renard pour sa deuxième édition.
Cet événement étant présenté comme un prolongement du Salon Fantastique, placé cette année sous le signe des légendes abyssales, difficile pour nous d’y résister ! En effet, nous avions déjà baigné toute la journée dans les fonds marins, sur notre stand où nous hébergions les magnifiques créatures en papier mâché réalisées par Lizu (voir ci-dessous).
À gauche, la team Mageek est menacée par un calmar complètement ouf.
À droite, petit poisson des abysses avec lanterne intégrée.
… Mais ambiance art déco finalement !
Le descriptif de la soirée précisait : « Cette nouvelle édition se place sous le signe de l’Art déco, dans une ambiance inspirant Gatsby, Rapture ou encore Equilibrium. »
Compte tenu du thème de la soirée, on aurait pu s’attendre à un décor sous-marin, qui inviterait les participants à évoluer entre les hublots, les rivets et les léviathans… Mais la beauté du lieu a tout de même su nous enchanter.
Début XXe siècle, le niveau inférieur servait de salon au Syndicat de l’Épicerie française. Dans ce cadre, on imagine bien les petits patrons indépendants en réunion, dans la pièce enfumée lorgnant leurs montres à chaînette en argent tout en maugréant contre la pression des grandes enseignes de l’alimentation. D’ailleurs, un unanime et bravache « Un pour tous et tous pour un » est écrit en gros sur la façade et communique l’esprit ouvertement fédérateur du lieu.
Dehors, dans la file d’attente pour entrer, on a d’ailleurs pu admirer les beaux cartouches sculptés aux motifs fleuris et de larges arches qui évoquent les gares de l’époque.
La salle du théâtre. Une mezzanine permet d’embrasser le rez-de-chaussée du regard et de bien profiter du show, même quand on fait 1m60.
Pour se fondre dans le décor, respecter le dresscode était fortement conseillé. Les possibilités proposées permettaient un éventail de tenues assez large : « rétro futuriste, Belle Époque, costume inspiration fin XIXe, début XXe siècle, années 20, Prohibition, entre-deux-Guerres, steampunk, circus, clockwork, diesel punk, créature marine, pirate sous-marin, savant fou, tenue de soirée, costume et chaussures de ville… ». Tout le monde a d’ailleurs appliqué les consignes, que les costumes aient été achetés ou fabriqués.
Le bar sert des cocktails aux doux noms en rapport avec l’ambiance, mais aussi des crêpes et des assiettes de charcuterie qui paraîtront peut-être trop décalées aux puristes (« Mazette ! Pourquoi ne nous sert-on pas du kraken bouilli ??? »). Il faut en tout cas mentionner les bonnes idées de l’organisation : pour plus d’immersion, certains membres du staff jouent les personnages excentriques. Ainsi, les préposées au vestiaire offrent de décontaminer les arrivants avec une petite piqûre. Un barman volant propose sous le manteau des fioles aux couleurs vives, dont lui-même dit ignorer la composition (a priori c’était bien un barman, aucune de nous n’a expérimenté de visions psychédéliques après l’absorption dudit breuvage…).
Des animations hautes en couleur
La soirée commence doucement, avec un show boylesque, c’est-à-dire un spectacle burlesque réalisé par un homme, l’artiste Aleksei Von Wosylius, grimé de telle façon qu’un masque noir semble recouvrir la moitié de son visage. L’effeuillage se déroule entre deux pluies de roses.
Les animations ne suivent pas à la lettre le programme et il semble que certains artistes manquent à l’appel. Néanmoins on ne s’offusque pas, on a comme promis du burlesque, de la danse orientale et de la musique, avec Mansara dont la voix envoûtante nous accompagnera une partie de la soirée.
Et que dire du clou du spectacle ? Le boylesque revient, avec l’effeuillage du lapin blanc d’Alice, très pressé de nous montrer sa carotte… On parle bien d’un accessoire, d’une carotte en plastique (ou en peluche ?), hein ! Même si on préfère vous montrer une photo plus sage, avant que les choses sérieuses ne commencent (hé hé) !
Autre activité d’intérêt, le stand photo d’Alain Warnier qui n’a pas désempli de la soirée. Forcément, on ne s’habille pas comme ça tous les jours, donc autant prendre un peu de temps pour un joli souvenir. On s’est laissé tenter, et voilà ce que ça donne :
Avec un respirateur à opium bronchodilatateur assemblé suivant les plans secrets du professeur Théophraste Ducolier, la team Mageek a pris la pose, en compagnie d’Anaëlle, la créatrice artiste vitrailliste dont vous pouvez retrouver l’interview dans notre numéro 2.
© Alain Warnier.
Pour visionner les autres photos de l’événement, rendez-vous sur :
http://cawphotos.free.fr/Evenements%202/index.php#folder=Evenements%202016/20000%20Lieues%20Sous%20Paris%202016
Ellia et Lizu