Nous sommes parties à la rencontre d’une mangaka de chez nous !
L’occasion peut-être, pour vous, de découvrir son parcours et son univers avant de la rencontrer à Japan Touch le week-end prochain, sur le stand des éditions Yüreka. Elle y présentera Daichi no Akane, son shôjo sportif.
Mageek : Bonjour, Nobuko ! Comment es-tu tombée dans le manga ?
Nobuko : Je fais partie de la génération Club Dorothée et c’est donc tout naturellement que je suis tombée amoureuse de la japanim’ et du manga, pendant l’enfance.
Quelles sont tes influences ?
Au départ, j’ai été très influencée par Akira Toriyama (Dragon ball) et divers shônen. En grandissant et en découvrant d’autres genres, Masakazu Katsura (Video Girl Ai) ou Yuu Watase (Fushigi Yugi) m’ont également beaucoup inspirée. Plus récemment, je citerais Naruto et Kuroko’s basket.
Que penses-tu de la « scène » manga française ?
Je trouve ça génial ! Ça donne une nouvelle dimension au manga. Ça prouve aussi que même si cette forme de B.D. ne vient pas de chez nous, on peut la reprendre à notre manière. Pour le moment, je suis un très mauvais exemple du manga français parce que toutes mes histoires se passent au Japon mais les projets à venir changeront la donne…
Par contre, c’est dommage que le manga français ne soit pas plus populaire auprès des lecteurs. Les gens ont souvent peur de l’inconnu et la plupart du temps, quand une grosse maison d’édition lance une grosse production, c’est du manga japonais. Donc, difficile de faire changer les mœurs.
Quel est ton parcours artistique ?
Je n’en ai pas. Je suis autodidacte depuis toute petite. J’ai commencé, à six ans, par recopier tout ce que je voyais à la télé et au fur et à mesure, avec le temps, j’ai développé mon propre style.
Comment est né Daichi no Akane ?
D’une anecdote ! En pratiquant deux sports (le volley et le basket), je me suis retrouvée au beau milieu d’un conflit où deux personnes défendaient chacune celui qui avait leur préférence.
C’était presque drôle. J’aime ces deux sports et j’ai voulu, à travers ce manga, en finir avec ce conflit en développant le lien d’amitié qui unit les deux protagonistes. Et puis parler de compétition mais avec une petite touche romantique pour pimenter le tout. Sinon, ce ne serait pas un shôjo ! (rires)
Et donc, comment as-tu concrétisé ce projet avec les éditions Yüreka ?
J’ai découvert Yüreka sur une plate-forme gratuite de lecture de mangas où je publiais des planches. Ils recherchaient un mangaka « shôjiste » et je les ai contactés pour leur présenter Daichi no Akane. Le projet les a emballés et c’est ainsi que nous avons démarré l’aventure !
Comment est-ce que tu travailles, de manière générale ?
Premièrement, j’écris le scénario que je découpe en tomes. Chaque tome contient des chapitres avec une certaine ligne directrice.
Puis, je rajoute sur les planches des idées ou des situations qui me viennent à l’esprit pour telle ou telle scène. Je brode avec de l’humour (ou pas) tout en veillant à ne pas m’éloigner de l’idée de départ.
Enfin, quels sont tes projets en cours/à venir ?
J’ai déjà plusieurs projets en cours :
- HG-DNA-46 XY (shônen) : deux tomes sont déjà en vente (le tome 3 est en cours).
- 365 jours, pour te rendre heureux (yaoi) : one-shot déjà en vente également.
- 365 jours, Masato No Mikuni-kun (yaoi) : un tome (en cours).
- Tomoe Gozen, femme samourai (one-shot historique).
- Nous sommes pompiers (one-shot).
- Recto/Verso (one-shot).
- Airsoft (série shônen en collaboration avec un scénariste).
Pour suivre Nobuko :
@Nobukomangas
nobukomangas.wordpress.com
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