Je ne sais pas vous mais pour moi, en tant que cinéphile acharné, 2015 est l’année la plus excitante cinématographiquement parlant de ce 21e siècle (derrière le popotin de Thor, OK on se calme les filles…).
Tandis que Daniel Craig #007, Chewbacca #cousinmachin et Ian Solo #bogossaprès70answhatelse nous attendent en décembre (« Indyyyy fais péter ton slip ». J’ai dit on se calme. Mademoiselle posez ce fouet tout de suite !), le T-rex m’attendait aux Halles en ce dimanche après-midi. Évidemment en 3D, histoire de voir ce qu’il avait dans le bide…
Alors quand le pitch, m’apprend que les chercheurs du parc ont mis au point un dinosaure mutant, mélange de Sangoku et de Végéta, j’ai tout de suite craint le pire. Fort heureusement, la nostalgie (hommage permanent à l’œuvre de Spielberg) et le joli minois de Brice Dallas Howard ont fait le reste. Rassurez-vous les filles, Chris Pratt en dresseur de Raptors et en marcel plein de cambouis, c’est pas mal non plus…
J’aime/J’aime pas. Mageek fait le bilan.
J’aime :
3,2,1 action !
La 3D est le petit plus dont n’avait pas pu bénéficier notre ami Steven. Coup de mâchoire par ci, coup de griffe par là, non il ne s’agit pas là de la dernière production de Jacquie et Michel version sadomazoophile. On en prend plein la vue et c’est ce qu’on demande principalement à un film pop « cornes ».
Nostalgiiiiiiiiie
Ce film rend hommage au premier opus réalisé il y a plus de 20 ans par Steven himself. Les références sont nombreuses (même « RUUUUUUUUN ! », même méchant rondouillard, et mêmes plans avec le T-rex sur le côté qui vous hume avec ses narines). Manquerait plus que la 4D avec un léger mistral à l’odeur de putréfaction et on s’y croirait. Remarquez, pour cela il vous suffit de regarder tous les soirs France 3, à 20h10. #Onesttellementriensansellequ’onsoitnoiroublanc
Les acteurs
Inconnu à mes yeux il y a encore un an, Chris Pratt est en train de devenir un de mes petits chouchous. Celui qui se permet de danser en mode « zéééééééépoo » dans une scène mythique des Gardiens de la galaxie donne un coup de jeune à la franchise. Brice Dallas Howard, déjà aperçue dans Terminator Renaissance et Le Village campe quant à elle la tantine. Manageuse du parc hypraconnectée, elle passe plus de temps à suivre ses followers que ses propres neveux. Nous, en tout cas, on ne la quitte pas des yeux.
J’aime pas :
Les dinos et what else ?
Soit, les deux acteurs et les dinos tirent la couverture à eux mais on aurait bien aimé que les autres persos aient un peu plus de charisme, histoire de s’attacher à eux. Le méchant est sans grand intérêt tout comme le grand frère, qui ne cesse de vouloir tromper sa copine. Copine qui pour le coup a des cornes plus longues que celle d’un tricératops en rut, tout le long du film. Attention en passant les portes, jeune fille. Ah oui, sinon Omar Sy fait trois apparitions. C’est peu mais ça reste mieux que ses 30 secondes dans le dernier X-men. #OnatuéOmar
Magie, magie, et nos idées manquent de génie ?
Certes la musique géniale de John Williams est présente quelques fois dans le film, mais je trouve qu’il manque cette magie, cette émotion qu’avait le premier Jurassic. Peut-être que nous sommes trop gavés de superproductions, il nous faut désormais un supplément d’âme pour nous émouvoir devant de tels mastodontes cinématographiques. Pourtant, c’est notamment le cas lors de l’agonie d’un sauropode. La même scène avec un tricératops, en robotronique, avait été tournée en 1993. Le même procédé a-t-il été réutilisé ici ?
Oh et puis pour chialer un bon coup, ça me donne envie de mater les aventures de Petit-Pied, Becky, Pétri, Pointu et Dent Tranchante… Vous aussi ? (oui oui ouiiii)
Cadeau :
Verdict :
Une bonne superproduction à voir en 3D s’il vous plaît. Et en VO pour s’éviter les doublages cucul la praline et les mioches flippettes qui hurlent à tout bout de champ.
Fab