Ce mois-ci, nous inaugurons les pages mode sur notre site ! En attendant le prochain numéro du fanzine, nous avons décidé de reprendre ici le principe de notre rubrique habituelle…
En ce moment, je suis captivée par la période victorienne. Peut-être parce que les deux derniers films que j’ai vus au ciné sont Crimson Peak et Docteur Frankenstein. Ou que je me suis mise (un peu tardivement) à regarder la série Penny Dreadful. Ou encore parce que je sais que mon détective préféré est bientôt de retour, réintégré dans son époque originelle (!)
Si, vous aussi, vous appréciez cette époque, en particulier ses tenues, le moment est venu de vous lâcher… Il y a en effet peu d’occasions de s’inspirer de ce style fastueux, et les fêtes de fin d’année en sont une. De plus, c’est surtout en saison hivernale que vous trouverez ce qu’il vous faut en magasin.
Cette rubrique mode se verra déclinée en plusieurs épisodes… On commence avec Vanessa Ives, la fascinante médium de Penny Dreadful.
Le style de Vanessa
Vanessa, comme tout bon personnage de fiction, est dotée d’un paradoxe, qui se ressent dans son comportement comme dans ses choix vestimentaires.
Classe, issue de la bourgeoisie et empreinte de foi catholique, elle porte des tenues de goût, mais qui expriment aussi une certaine restriction. Les sombres couleurs qu’elle se choisit reflètent cette idée d’austérité, mais suggèrent également qu’elle dissimule une facette plus obscure… En réalité, ce côté strict est justement une qualité que Vanessa entretient pour combattre le démon tapi en elle.
Ce qu’il faut en retenir…
Les couleurs sombres, la dentelle sont appropriées. Adoptez un look gothique, mais en choisissant des pièces luxueuses et ajoutez quelques touches de couleur, comme Vanessa sait si bien le faire.
Faites-vous sexy (puisqu’une entité sulfureuse possède la jeune femme) avec de hauts talons et la dentelle, mais imposez-vous des bornes. Un col haut ou un chapelet, par exemple, vous assagiront. Le chapelet peut constituer un accessoire vachement fun, si vous vous décidez à jouer à fond votre rôle (vous pourriez, par exemple, exorciser ces gens qui s’abandonnent à de diaboliques pulsions le soir du 31…).
Le petit plus : le scorpion, animal fétiche de Vanessa, sur vos accessoires.
On l’attendait depuis un moment, Netflix l’avait teasée à mort, avec de jolis visuels picturaux et une bande-annonce où on entend David Tennant hurler « Jessicaaaa !! ».
D’ailleurs, la présence au casting de l’acteur écossais constitue déjà un argument en soi, que vous soyez une de ses fangirls acharnées, ou pas 🙂
La série se montre-t-elle à la hauteur de nos expectations ? Mageek vous donne son verdict…
By Netflix
L’estampille Netflix semble gage de qualité. La société de V.O.D., en à peine plus d’un an d’existence sur notre territoire, nous a habitués à d’excellentes créations, en termes de scénario comme de réalisation, plaçant la barre assez haut. Voici quelques exemples dont vous avez probablement entendu des échos :
−Orange is the New Black, que je n’ai pas regardée mais qui, apparemment, a enthousiasmé plus d’un critique/spectateur.
−Daredevil, une réussite qui a réhabilité le justicier aveugle après le désastreux film éponyme.
Daredevil met en scène Matt Murdock, un avocat aveugle mais aux autres sens hyperdéveloppés, qui combat le crime, masqué.
−Sense8, un programme aux qualités rares, dont nous vous avions déjà parlé ici.
Autant dire que l’annonce d’une série Marvel, se déroulant dans le même décor que Daredevil, avec UNE super-héroïne, se posait comme une promesse de valeur.
Le pitch
En gros, nous suivons les aventures de Jessica Jones, détective à la force phénoménale, qui tente de se reconstruire après s’être libérée de l’emprise de Kilgrave, un sociopathe capable de prendre le contrôle de n’importe qui.Mais celui-ci n’a pas dit son dernier mot…
Encore les mêmes ingrédients dans la cuisine infernale ?
Les événements de Jessica Jones prennent place à Hell’s Kitchen, un quartier de Manhattan, déjà centre de l’action dans Daredevil.
Hell’s Kitchen vu par Netflix.
On y retrouve, comme attendu, la même ambiance et… le même type de personnages : héros/héroïne changé par un accident, de ce fait doté de fantastiques pouvoirs pour faire régner la justice, bons samaritains amis du héros, en apparence trop fragiles pour lutter mais qui se surpasseront…
Comme autre point commun, on peut citer l’importance des affaires légales dans l’intrigue et, notamment, la victime d’erreur judiciaire, par qui tout commence. Mais pas de blagounette sur les avocats, cette fois !
Et puis, comme Daredevil, Jessica Jones mise autant sur son villain que sur son héros pour conquérir le public : en matière de charisme, Kilgrave n’a rien à envier à Fisk.
Jessica et Kilgrave : une relation ambiguë qui vous tiendra en haleine…
Le background Marvel
Jessica Jones, c’est avant tout une héroïne de la maison Marvel. Des anecdotes, dans les premiers épisodes, nous rappellent que nous nous situons après l’attaque des Chitauris (les envahisseurs dans Avengers). Ainsi, monsieur tout le monde est au courant de l’existence des super-héros. Pourtant, à l’instar de Daredevil, Jessica Jones se concentre sur des enjeux plus locaux que la défense de la Terre, et les pouvoirs des protagonistes se retrouvent du coup réduits à la même échelle. Si Jessica possède une force surhumaine, elle se la joue plus discrète que Hulk : elle défonce des portes, et non des porte-avions…
Netflix prévoit deux autres séries en collaboration avec Marvel (Luke Cage et Iron Fist), qui, réunies à Jessica Jones et Daredevil, devraient aboutir à un ultime cross-over, The Defenders.
Et si ces nouveaux personnages s’incrustaient dans Avengers ? Jessica ne pourrait-elle pas rejoindre la fine équipe, comme dans les comics ? Cela permettrait en tout cas d’apaiser les critiques qui réclament plus de parité dans la saga à succès.
Les personnages
On attendait depuis longtemps un personnage tel que Jessica Jones : une super-héroïne actuelle, sans combi moulante sexy. Comme Matt dans pratiquement toute la première saison de Daredevil, elle ne porte pas de costume. Elle combat son ennemi comme elle est : une femme dans la trentaine avec un look d’ado − jean déchiré, mitaines, perfecto et vieux sweat −, alcoolique et bourrue.
Le physique de l’actrice (Krysten Ritter), plutôt menu, contraste avec la force herculéenne de Jessica et elle se révèle très convaincante, dans un rôle qu’on trouverait cliché pour un homme mais inhabituel pour une femme : celui du détective désabusé.
Quelques personnages interviennent de façon récurrente : Luke Cage, barman coriace pour qui Jessica a un faible (une série Netflix lui sera dédiée) ; Trish, la meilleure amie B.C.B.G. de Jessica (nouvelle version de la justicière Hellcat) ; Simpson, un flic avec un faux air de Captain America ; Hogarth, une avocate moins sympa que Matt Murdock (notons que ce perso a changé de sexe en passant de la B.D. à l’écran)…
Luke Cage, encore un mec avec qui Jessica entretient une relation ambiguë (décidément…)
David Tennant, quant à lui, nous hypnotise aussi bien que son personnage (le méchant stalker, Kilgrave).
En costar, propre sur lui − normal, avec son don, il ne se salit pas les mains ! −, ce protagoniste bénéficie d’un réel développement, d’une profondeur travaillée et d’un jeu d’acteur impeccable.
Fans de Doctor Who, représentez-vous un Docteur malsain, drôle et attachant à la fois (en plus, il se prend pour Obi-Wan Kenobi…). La série vaut le coup d’œil rien que pour lui.
Tennant en mode bad guy.
Alors c’est la série du siècle ?
Jessica Jones se montre digne de Daredevil, qui s’était déjà affirmée comme une révélation. Elle ne devrait pas décevoir le public qui l’attendait avec impatience.
Certains pourraient critiquer le manque de combats à base de super pouvoirs et de cascades, arguant qu’on oublierait presque qu’il s’agit d’une série de super-héros. Personnellement, ça ne m’a pas gênée.
La seule réserve que je peux émettre, c’est la crainte de voir le show s’essouffler, donnant trop dès la première saison. Mais de nombreuses séries excellentes dans leurs débuts ont su tenir la distance ! Continue comme ça, Jessica !
Une partie de l’équipe Mageek a décidé de passer un curieux Halloween et de se livrer à un exercice de création pas comme les autres. Nous avons déjà parlé du NaNoWriMo (National Novel Writing Month) dans un précédent article mais rappelez-vous :
50 000 mots/personne
1 mois
Plus de 300 000 auteurs recensés à travers le monde
Oui vous avez bien lu. Il s’agit pour chaque participant d’écrire 50 000 mots en 1 mois (grosso modo 100 à 120 pages Word).
La question la plus courante est POURQUOI ? Pourquoi quelqu’un s’infligerait cela ? Qu’est-ce qu’on y gagne ? La meilleure réponse à la première question est peut-être : PARCE QUE. Parce qu’on peut/veut le faire. Parce que cela permet à un jeune écrivaillon de se faire les dents, d’avancer une histoire qui bloque, parce que c’est drôle de se livrer à ce défi pas comme les autres en compagnie de centaines de milliers de gens partout à travers le monde. Rien à gagner, à part la satisfaction de pouvoir dire… OH MON DIEU JE L’AI FAIT. Ou juste d’avoir avancé ou rencontré des gens très chouettes qui partagent une même passion d’ordinaire plutôt solitaire.
La soirée de lancement
Ce 31 octobre, donc, une partie de l’équipe Mageek s’est rendue à la kick-off. C’est-à-dire à la soirée parisienne pour le lancement du NaNoWriMo ! Ou comment passer une nuit blanche dans une grande bibliothèque à écrire. On vous raconte…
La Bibliothèque Publique d’Information
Arrivées à la BPI, la bibliothèque du centre Pompidou, et après un passage obligé par les contrôles Vigipirate, nous sommes accueillies par Laure-Isabelle, l’organisatrice. Celle-ci explique à tous les arrivants en quelques minutes comment se déroule la soirée. Nous accusons un léger retard sur le planning, il faut dire que c’est la première fois que cet événement rassemble autant de monde. Le lieu changeant tous les ans, l’organisation demande aussi de l’adaptation à chaque fois. L’an dernier, par exemple, la soirée avait pris place dans les locaux des éditions Bragelonne.
Nous sommes accueillies une seconde fois, en haut des escalators par Cynthia (notre rédactrice, oui c’est bien elle) qui a infiltré le NaNo rend gentiment service en tenue d’Alice au pays des Merveilles version Halloween avec un tablier plein de saaaaaaang (et des petits fours).
Nous passons par la case « buffet ». La plupart des participants ont amené de quoi se restaurer. Il faut tenir de minuit à sept heures du matin tout de même ! Les victuailles sont mises en commun : on recense de nombreux cakes, quiches et gâteaux et bien sûr toutes sortes de sodas, thé et café pour rester au taquet toute la nuit. Mais pas d’alcool, on n’est pas là pour picoler ! Et puis, dans un lieu aussi studieux que cette bibliothèque, ça paraîtrait inconvenant.
Nous nous retrouvons ensuite tous installés comme une bande d’étudiants en salle d’informatique. Chacun a amené son ordinateur portable. Nous ne voyons aucun carnet autour de nous, mais il faut admettre que ce n’est pas la méthode la plus adaptée au décompte des mots à la fin de l’exercice.
On notera la présence de Spider-Man et d’un chapeau en forme de… poulet ?
Les animations commencent
L’organisatrice nous explique le principe du bingo de la soirée : chaque participant a donné un indice à propos de ses écrits à l’inscription, il faut maintenant retrouver qui se cache derrière chaque phrase mystérieuse…
Puis, nous avons l’immense honneur d’entendre chanter a capella l’hymne du NaNo sur l’air du générique de Zorro. Avec des paroles incluant « son nom il le signe à la pointe de la plume, d’un N qui veut dire NaNo ». Magique !
Le NaNo a aussi quelques mascottes dont, en France, le minuteur Cocotte et le Gator, que voici en position compromettante (ce qui ne perturbe pas notre rédactrice Lupiot, très studieuse en second plan…).
Enfin démarre la première word war, cela consiste à taper le plus de mots possible dans un temps donné (on débute à minuit avec une tranche d’une heure).
Puis on nous lit les 3 pitchs (de romans ou autres) qui ont été élus les plus cool de la soirée, parmi ceux des participants. Les gagnants de la word war et du concours de pitchs sont récompensés par des lots.
Mais le but ultime reste le suivant : battre en word war les Norvégiens, une fois additionnés les scores de tous les participants ! Chaque année, la France se choisit un adversaire à sa taille… en 2015, c’est Paris tout seul qui affronte la Norvège tout entière !
Les tranches d’écriture s’enchaînent, entrecoupées par des pauses. Il n’est pas toujours facile de se plier à ce rythme, surtout si l’on est interrompu dans un élan d’inspiration ! Nous avons tout de même réussi à tenir toute la nuit et repartons à l’aube, le compteur de mots plus ou moins explosé, et la tête pleine de nouvelles idées à exploiter…
Si vous êtes fana de films et de séries, vous avez probablement entendu parler du Netflix Fest qui a pris place du 15 au 19 octobre derniers à Paris. Netflix a tout donné en programmant pas moins de 15 événements où films et séries étaient diffusés selon des thématiques précises.
Du « Festival des séries où les femmes cachent bien leur jeu » au « Festival du film romantique qui va t’aider pour un premier rencard », en passant par le « Festival des meilleurs épisodes de la série qui pue le chat », tout le monde y trouvait son compte. Et, coup de maître, c’était gratuit ! Enfin gratuit pour ceux qui se sont dépêchés de réserver leurs places en ligne, parce qu’elles sont parties à une vitesse phénoménale (d’ailleurs chez Mageek, on vous avoue qu’on a un peu galéré à en choper quelques-unes). Ici, point de diffusion en plein air (c’est so 2014), ou encore de salles de cinéma mornes et tristounettes, Netflix a opté pour l’originalité pour marquer le coup et le moins qu’on puisse dire c’est que ça a marché.
L’équipe de Mageek s’est rendue au « Festival des films et séries qui te donneront envie d’aller vers l’infini et l’au-delà » pour y regarder les deux premiers épisodes de la série Sense8.
La diffusion prend place à l’espace Niemeyer dans le 19e arrondissement, soit dans une base spatiale !! Armés de leurs places imprimées, les gens attendent impatiemment devant l’entrée de découvrir ce que Netflix leur a préparé. Bon point pour Netflix, on nous a déballé le tapis rouge, et nous, on se sent déjà comme des stars. Enfin, l’extase est assez courte puisque dès qu’on entre dans l’espace lui-même, l’ambiance change radicalement. On ne sait pas vraiment si c’est la lumière bleutée ou bien les cosmonautes qui nous mettent la pression… Oui, pas la peine de relire la phrase précédente, tu as bien lu. Ce sont bel et bien des cosmonautes qui accueillaient les visiteurs.
La salle de projection !
Cet accueil surprenant nous a donné l’impression que nous allions bientôt entrer dans une attraction à sensation, un peu comme Star Tour ou Space Mountain à Disneyland Paris (vous remarquerez qu’on reste dans la thématique de l’espace même niveau coup de pression, bien joué Netflix). Les cosmonautes nous servent notre kit de survie : de la nourriture déshydratée goût Napolitan Ice Cream et une bouteille d’eau, ce que tout astronaute doit avoir pour survivre dans l’espace donc (Netflix, as-tu été en partenariat avec la NASA, dis-nous ??).
En haut, le packaging de l’étrange nourriture en question.
Et en bas, ce que ça donnait une fois ouvert
(après un petit séjour dans un sac à main, on vous l’accorde…).
On entre ensuite dans la salle, on s’installe, et on croise même les ShowRunners, des YouTubeurs sérivores qu’il faut absolument connaître tant leurs émissions sont bonnes. Le show commence, et deux épisodes de Sense8 plus tard, nous sortons, satisfaites de notre séance de Netflix sur grand écran.
Et ce n’est pas fini ! À la sortie, les cosmonautes nous attendent pour faire une séance photo avec eux, photo que tu pouvais même envoyer à ton adresse mail. Le nôtre, ci-dessous, histoire que vous voyez enfin nos têtes.
On nous offre également le tote bag Netflix Fest contenant un badge tout doux, ainsi qu’une affiche de l’événement dont nous sortions. Des cadeaux, toujours plus de cadeaux, GG Netflix, tu sais parler à ton public.
Grand bravo à Netflix pour ce joli festival original, innovant, et surprenant, tu nous auras effectivement donné envie d’aller vers l’infini et l’au-delà !
Maintenant, penchons-nous sur Sense8, la série qu’on a pu découvrir (ou re-découvrir pour certaines) à ce festival…
Sense8
Série créée par les Wachowski (les génies derrière Matrix, entre autres) et J. Michael Straczynski, Sense8 a fait parler d’elle dès sa première saison diffusée sur Netflix…
Le show suit 8 personnages à travers le monde, qui se découvrent brutalement la possibilité de communiquer les uns avec les autres, d’éprouver ce que ressentent les autres. Un pouvoir qu’ils devront apprendre à maîtriser, pour faire face à un mystérieux ennemi commun…
Dans le paysage actuel des séries, bien trop foisonnant, il devient difficile de se démarquer et pourtant Sense8 y parvient. Pourquoi ?
Une saison à voir comme un film
De nombreux pilotes sont produits de manière à vendre les épisodes suivants. Ils mettent le paquet dès le départ, en dévoilant le plus possible d’éléments attrayants et représentatifs de ce qui attend le spectateur plus loin dans la série.
Sense8, elle, prend son temps, se construit brique par brique au fil des épisodes. Le visionnage tel que le permet Netflix, c’est-à-dire en enchaînant les épisodes quasiment sans interruption, accentue ce sentiment d’avancer dans un film qui dure une saison (certes, il y a d’autres moyens de « binge watcher » de la sorte… Mais Netflix est quand même bien confortable !).
Les deux premiers épisodes installent doucement les personnages dans leur environnement, livrent des indices sur la dimension fantastique/S.-F. de l’œuvre, et imprègnent déjà le spectateur de cette mise en scène particulière, contemplative et intrusive.
La série mise sur l’empathie. Si les 8 personnages principaux ressentent les émotions partagées au sein de leur cercle, tout est fait pour que le spectateur soit plongé, lui aussi, dans l’intimité des protagonistes. On est bercés par la musique, les sentiments sont criés haut et fort, on nous livre des scènes de sexe et de violence, souvent de façon crue. Le public se retrouve pris, comme un passager clandestin, dans le cercle des 8.
Les 8 protagonistes
D’ailleurs Netflix aurait pu exploiter cette idée de communication sensorielle pour son festival en proposant des interactions jouant sur le son, les odeurs ou le toucher. Certainement un peu ambitieux pour une série et un festival qui démarrent, cependant.
Critiques justifiées : une série de clichés ?
À l’image de son générique (une compilation de « scènes de cartes postales », assortie d’une musique qui se veut mystique et troublante), la série est-elle une suite de lieux communs, assaisonnée de paranormal ?
Les personnages présentés paraissent, à première vue, des clichés associés à leur milieu culturel ou leur pays d’origine. Par exemple : une Asiatique prodige en arts martiaux, une Indienne tiraillée entre modernité et tradition, un flic américain un peu justicier sur les bords, un Mexicain viril qui cache son homosexualité, etc.
Et alors ? Ils sont attachants. Leurs mésaventures personnelles débordent sur l’intrigue de science-fiction. Cela aurait pu être dérangeant, mais non, on apprécie de suivre leur évolution, leur combat (car chacun est aux prises avec ses démons, parallèlement à la découverte de son étrange « pouvoir »).
Des choix militants ?
La série assume totalement de mettre en avant des sexualités peu représentées : couples homosexuels, transsexualité.
La présence de Lana Wachowski (trans MtF) à la création porte à croire qu’il ne s’agit pas de choquer des spectateurs peu habitués pour faire le buzz, mais que ce choix est bien une démarche militante. Que l’on ne peut que saluer !
Le choix de donner de la visibilité à des acteurs de nationalités diverses est également rafraîchissant.
Lana Wachowski Photo par Astrid Stawiarz/Getty Images pour The New Yorker.
Armé d’une épée, de lances, et surtout de bravoure, le super reporter de Mageek a été se friter avec les barbares, à une heure de vol d’oiseau de Nantes, au Puy du Fou. Il y a croisé des pélicans, Merlin l’Enchanteur, d’Artagnan, Jeanne d’Arc et surtout Jésus. Explications…
Tu feras attention Gérard, il y a un lion derrière toi…
En cette période de vacances d’été, je voulais prendre mon pied dans un parc d’attractions. Sûrement mon côté enfantin qui ressort à l’approche de mes trente printemps. Mais c’était décidé : pas d’Obélix ni de Mickey cette année. Sayonara les touristes japonais et les ados en mal de sensations fortes.
Car, autant vous prévenir tout de suite, amateurs de grand huit ou autres trains fantômes, passez votre chemin (de traverse). Au Puy du Fou le, ou plutôt les spectacles, sont au rendez-vous. Au Coliseum, vous revivrez façon Gladiator, (« Je suis Maximus Decimus Caius Bonus, et j’aurai ma vengeance, dans ce monde ou ailleurs… ») le combat épique d’un centurion héroïque face à toute une légion romaine. Tigres, course de chevaux, hémoglobine… Un cocktail encore plus corsé que le Dry Martini d’un certain 007.
Pour les fans de Thor et de groupes de métal suédois aux cheveux à la propreté plus que douteuse, les vikings sont également à l’honneur. Le tout dans une prairie tolkienienne. Alors, au moment où un drakkar débarque de nulle part pour bastonner du Franc, la bataille fait rage et on en redemande. Manque plus que la musique façon Seigneur des Anneaux pour nous achever. Du sang ! Du sang ! Ah non, j’oubliais, il y a de la marmaille autour de moi. Et même beaucoup. C’est important de le savoir.
Dracarys sur le drakkar !
Des gosses qui sont impressionnés, comme la plupart des spectateurs, lors de la parade des oiseaux. Pélican, aigles, faucons qui, pour certains d’entre eux, passent à quelques centimètres de vos cheveux. Brushing ou autres permanentes, s’abstenir. Le final est encore plus à couper le souffle. Du jamais vu…
Kaamelott mais sans Alexandre Astier, les tranchées de Verdun mais sans le maréchal, Jeanne d’Arc, toutes sortes de figures historiques sont représentées. Sans oublier les mousquetaires, dans un magnifique théâtre : une véritable scène de film qui se déroule sous nos yeux écarquillés. Ça donnerait envie de revoir Le Bossu avec Lagardère (pas Arnaud), alias Daniel Auteuil. « Tching, Tching, tu n’es qu’un vil chenapan. Prends ça freluquet ». Digne des plus grandes scènes de Broadway.
Le petit point noir pour le mécréant que je suis, est que la figure divine est assez présente tout au long des spectacles. Les célèbres voix qu’entend Jeanne, le curé des Vikings… Une coïncidence si de Villiers est aux manettes du Parc ? Attention ne dites pas de mal de lui, sur ses terres. Les regards fuseront telles les flèches de Robin des bois. Qui, lui, pour le coup n’est pas à l’honneur dans le parc. #EverythingIdoIdoitforyou
Si vous vous y prenez très à l’avance (genre six mois), vous pourrez terminer la journée en beauté avec la cinéscénie. Ou quand des milliers de personnes effectuent un ballet sous vos yeux, la nuit tombée. Une véritable cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques.
C’est le 3 juillet dernier que Japan Expo recevait Shigeru Miyamoto, le génie créateur de Super Mario et Zelda, dans une master class en présence de 12 000 personnes. Il s’est passé un truc, et Mageek vous dit quoi.
Shigeru Miyamoto, créateur de Mario, et Grégoire Hellot, traducteur et directeur de collection chez Kurokawa. – J. Metreau / 20 Minutes
Le moment était historique, comme l’ont abondamment rappelé les organisateurs de Japan Expo, épaulés par Bertrand Amar en maître de cérémonie et Grégoire Hellot à la traduction, qui recevaient en grande pompe Miyamoto Shigeru dans le plus grand hall du parc des expositions de Villepinte. Il faut dire que c’était la première fois ever que Shigeru-san s’exprimait devant un public de fans. On peut donc comprendre l’émotion nerveuse qui a pris les deux créateurs de Japan Expo arrivant sur scène pour annoncer leur invité. Un voyage pour vendre des jeux et des consoles certes, mais aussi la consommation d’un amour avoué entre Nintendo et Japan Expo, le salon ayant dégainé un stand totalement hors norme pour dûment mettre en avant les hits futurs ou actuels de la firme de Kyoto, dont Starfox Zero, Super Mario Maker et Splatoon. Tant pis pour ceux qui attendaient de cette master class qu’elle esquisse un portrait général du génie inventeur de Mario et de la Wii Fit. Miyamoto était clairement venu vendre ces titres, dans un style tout à fait Nintendo.
Après quelques politesses, la conférence débute donc avec Starfox Zero, qui avait déjà reçu quelques écueils lors des premières phases de tests de l’E3. En effet, un test du premier niveau qui vous ramène dans la fameuse cité de Corneria effectué la veille nous a laissés perplexes quant à la bonne assimilation des contrôles. L’incursion du gyroscope dans le gameplay pour diriger les tirs du vaisseau est très troublante, et obligera votre cerveau à réveiller certaines zones probablement bien endormies. Pour rassurer son monde, Shigeru-san a pris le soin de commenter en live la partie d’un jeune homme venu exécuter le niveau de Corneria presque sans aucune faute, histoire de prouver que l’épreuve n’est certainement pas insurmontable. C’est donc un peu plus à se mettre sous la dent que ce qui avait été présenté à l’E3, bien que malheureusement, le rendu graphique du jeu est tout aussi décevant. Décors pauvres, absence de détails, design peu inspiré, les capacités graphiques de la Wii U ne sont clairement pas exploitées pour le plaisir de nos yeux.
Pour vous faire une idée, prenez le temps de comparer ces deux vidéos. La première est le trailer E3 du prochain Starfox Zero et la deuxième une capture du Starfox Assault sorti sur Gamecube en 2005 sur un émulateur Dolphin en 1080p/60fps.
Toutefois, Shigeru-san était venu avec quelques vidéos exclusives de gameplay des tout nouveaux véhicules, le Walker et l’hélicoptère, qui permettront de nouvelles phases de gameplay axées sur l’infiltration, dont on a enfin mieux compris les tenants et les aboutissants, notamment grâce à la très bonne traduction technique de Grégoire Hellot qui nous a fait ça comme un Silver Mousquetaire. Un peu de longueurs, quelques répétitions, il était temps de passer à autre chose, même si on comprend qu’une licence aussi chère à Miyamoto que Starfox exigeait la cérémonie qu’elle mérite.
Une idée exhumée de l’avorté Starfox 2 : la transformation de l’Arwing en Walker, qui fera son apparition dans Starfox Zero
Alors quand vient le moment d’évoquer Super Mario Maker, l’audience légèrement distraite se reconcentre quand Miyamoto fait venir sur scène son Luigi à lui, Takashi Tezuka, producteur sur la plupart des Mario et autres gros titres de Nintendo. Les anecdotes que les deux briscards balancent en se chambrant comme un vieux couple amènent enfin un peu d’authenticité à cette master class pour l’instant très protocolaire, et préparent les esprits à assimiler le fait que Super Mario Maker est une méga grosse claque, ce que personne n’avait vu venir.
Imaginez. Un programme assisté vous permettant de vous initier aux bases du level design, qui vous donne la possibilité de tordre du Mario dans tous les sens avec la promesse de vous transformer en Michel Gondry du jeu vidéo ? Shigeru-san compare modestement ce nouveau soft à Mario Paint sur Super Nes, mais les différentes démonstrations montrent que c’est bien plus que cela. Tezuka fait rire l’audience en plaçant des Bowsers partout sur un même niveau, Miyamoto soulève les applaudissements en terminant un niveau parodiant Pacman designé par Michel Ancel (le papa de Rayman) et les deux finissent de conquérir le public en dévoilant en exclusivité un niveau parisien spécialement conçu pour Japan Expo. Enfin, Tezuka sort de sa poche un petit livre, sorte de mode d’emploi, rempli de tutoriels et de fondamentaux de game design. Un bréviaire qui sera livré avec chaque copie de Super Mario Maker. Petite feature qui tue pour finir, tous les Amiibo sortis à ce jour débloqueront dans le jeu des nouveaux personnages aux caractéristiques propres. Des « Wah » à peine contenus fusent dans la salle.
Super Mario Maker, la machine à faire des jeux Mario. Sortie le 11 septembre 2015
Pour terminer, les deux papys débarquent Sakaguchi Tsubasa, réalisateur de Splatoon, venu rouler des mécaniques et donner le coup d’envoi du tournoi local de Japan Expo, promettant de se mesurer en personne face au gagnant. Le show est total, Bertrand Amar remercie les invités, et la foule se rue sur le devant de la scène pour espérer prendre une photo correcte du mécène Miyamoto. La mission de Japan Expo est réussie. En recevant Miyamoto, elle s’installe comme festival de pop culture majeur sur la scène mondiale, et, ivre de sa romance avec Big N, peut se permettre de rêver à recevoir M. Miyamoto de nouveau à l’avenir.
Peut-être un peu trop commerciale, la master class de Shigeru Miyamoto a pourtant eu le mérite de montrer en direct ce que Nintendo fait le mieux (innover). Prendre une idée simple pour la transcender et en faire quelque chose de riche, attachant et amusant, c’est la seule alchimie que Big N s’obstine à recréer encore et encore. En décortiquant SuperMario Maker devant nos yeux, Miyamoto a exécuté la parfaite incantation pour le 30e anniversaire de son plombier moustachu et renouvelé des vœux d’amour avec son public. Alors finalement, est-ce si grave que Starfox ne ressemble pas à un triple A new gen, s’il parvient à stimuler ces parties endormies de votre cerveau où se trouvent de nouveaux territoires d’amusement ?
S’il y a un événement qu’on se doit de suivre avec attention lorsque l’on est un gamer, c’est bien évidemment l’Electronic Entertainment Expo, plus connue sous le nom d’E3.
Mais qu’est-ce que c’est l’E3 ? C’est juste LE plus grand salon international du jeu vidéo. Présenté par l’ESA (Entertainment Software Association), il se tient tous les ans au Los Angeles Convention Center, à Los Angeles (non sans rire ?) au début du mois de juin, s’étale sur trois jours et se destine exclusivement aux professionnels et à la presse.
L’E3, c’est un enchaînement de conférences données par, entre autres, des éditeurs de consoles et de jeux vidéo et, grosso modo, chaque gamer attend l’événement comme une espèce de pré-Noël, parce que généralement les annonces qui y sont faites sont assez OUF (j’avais écrit le mot « incroyables » en premier lieu, mais ça ne me paraît pas assez conséquent pour décrire la chose).
L’E3 2015, 21e du nom, s’est déroulé les 16, 17 et 18 juin, et s’est révélé comme étant l’une des plus belles éditions qu’il nous a été donné de voir. Les annonces faites ont été OUF DE CHEZ OUF (pardonnez mon langage mais je ne vois vraiment pas comment je pourrais qualifier ça autrement). On y a appris notamment les sorties de Mass Effect Andromeda, la suite de NieR par Platinumgames, Dark Souls 3 sur PC et consoles, la confirmation de Dishonored 2, ou encore Shenmue 3.
Que de belles choses pour cet E3 2015, mais rien ne surpassera l’annonce qui a cloué tout le monde : le remake de Final Fantasy VII sur PS4.
VICTOIRE !
Je parle en tant que fan de la saga Final Fantasy de la première heure : cette annonce est un véritable rêve qui se réalise.
Pour comprendre la portée de la chose il faut que je vous explique pourquoi Final Fantasy VII reste l’un des meilleurs jeux vidéo de tous les temps.
En accompagnement de cette explication, je vous propose de mettre cette musique en route parce qu’il s’agit de la plus belle du jeu, et parce qu’elle vous mettra inévitablement dans l’ambiance.
Final Fantasy VII, développé par Square en 1997, est un jeu de rôle sorti sur PC, ainsi que Playstation, première du nom, et beaucoup le considèrent comme le plus marquant de toute la saga.
D’une parce que c’est l’opus qui fera connaître les Final Fantasy au niveau mondial de par sa sortie sur PS, mais aussi parce qu’il a été le premier FF (oui, on dit FF parce qu’on est intimes avec la chose maintenant) à utiliser des graphismes en 3D.
Bon, c’est bien beau tout ça, mais ce n’est pas en se basant sur ces maigres raisons qu’un jeu se vend à plus de 9,8 millions d’exemplaires et devient l’un des plus connus de tous les temps. Mais alors, qu’est-ce qui a valu autant de succès à FFVII ? Son âme tout simplement.
Le trailer de FFVII, en 1997 c’était ça pour rappel :
Là, tout de suite, en comparant avec les graphismes d’aujourd’hui, ça paraît moche, mais à l’époque c’était RÉVOLUTIONNAIRE.
Personnellement, Final Fantasy est une saga que j’apprécie tout particulièrement de par son gameplay, ses univers, ses musiques, ses graphismes, mais surtout ses scénarios, et bien que FFVII ne soit pas mon préféré, je dois avouer que l’histoire de cet opus reste l’une des meilleures de la saga.
Un petit synopsis pour ceux qui n’ont jamais eu l’occasion d’y jouer s’impose ! (Mais il faut y jouer, vraiment !)
Dans un monde, où l’énergie de la planète est exploitée par la Shinra, une entreprise superpuissante dirigeant l’ensemble de la population à elle-seule, un groupe terroriste porté sur l’écologie nommé AVALANCHE frappe fort. En effet, ce groupe veut faire prendre conscience au plus grand nombre, que si la Shinra continue à s’approprier l’énergie Mako, la planète mourra laissant un monde dans la perdition et les ténèbres.
Cloud Strife, ancien mercenaire du SOLDAT, l’unité d’élite de la Shinra, vient d’intégrer AVALANCHE sans grand objectif à part celui de rendre service à une amie d’enfance, mais ce qu’il ne sait pas c’est que son passé va refaire soudainement surface et avoir des repercussions
sur l’avenir même de la planète.
Le mec a plus qu’un gel de folie, il a carrément une destinée de fou qui l’attend.
Le jeu a été tellement apprécié du public qu’il est devenu l’un des plus exploités de la série Final Fantasy.
Là, où les premiers FF n’ont connu que des remakes sur les consoles les plus récentes (comme par exemple, FFVI qui, originalement sur Super Nintendo en 1994, est passé à la Playstation en 1999) sans toucher au gameplay ou encore au graphisme, Final Fantasy VII compte à ce jour pas moins de six adaptations dérivées, que ce soit des préquelles, des suites sous forme de films, ou bien de jeux (voire plus, vu les petits jeux bonus édités sur téléphones portables mais pas forcément disponibles sur notre territoire). Mais ce n’est pas parce que nous, fans, avons été assaillis d’adaptations, que nous étions repus. Non. Nous avions faim d’un remake.
Il faut savoir une chose, les fans n’ont pas imaginé un remake d’eux-mêmes, parce que l’idée était tellement fantasmatique qu’on n’osait pas trop l’envisager de façon concrète. En effet, l’idée d’un remake est apparue à l’E3 (comme on se retrouve) de 2005, où cette vidéo avait été diffusée :
Pour ceux qui n’ont jamais joué à FFVII voici une seconde vidéo (à savoir les premières minutes du jeu original) pour que vous réalisiez la portée qu’a pu avoir cette diffusion :
Voilà. VOUS VOUS RENDEZ COMPTE MAINTENANT ?
Le public, ébahi, en folie, au bord de l’explosion n’a pu s’empêcher de se dire que « OHMONDIEUUNREMAKEHDDEFFVVIIJEMEMEURS », avant de connaître la déception : la vidéo montrée à cet E3 n’était en fait qu’une démo technique…
PLUS GROS TROLL JAMAIS FAIT PAR SQUARE-ENIX.
Rien de concret donc, à part du faux espoir, du mensonge, de la trahison, et de la disgrâce, néanmoins, il se sont rattrapés en lançant les trailers du film Final Fantasy VII: Advent Children, et de la préquelle sur PSP : Crisis Core, juste après.
Le scénario et l’univers de Final FantasyVII ont beau avoir été élargis, et approfondis par ces très bons opus (je passe sur Dirge of Cerberus qui a énormément déçu, à commencer par moi), beaucoup de fans vous diront que rien ne vaut le jeu d’origine, et qu’aucune adaptation ne vaudra un remake.
Et c’est ainsi qu’arriva l’E3 2015, et cette vidéo :
Et la réaction du public dans la salle :
Et celle des fans à travers le monde entier lorsque l’annonce du remake a été officialisée :
Allez c’est parti pour 4 heures de joie, de larmes, de frissons.
L’annonce du remake de Final Fantasy VII a surpassé les autres et de loin durant cet E3, et ce même si Square-Enix n’a pas donné de plus amples infos durant la conférence, si ce n’est juste un rendez-vous à l’hiver prochain pour en savoir plus.
Aux dernières nouvelles Tetsuya Nomura, character designer chez Square-Enix, et directeur du projet a dévoilé que le remake aura une toute nouvelle approche du FFVII, et que si les fans comptaient jouer à la nouvelle version, ils devraient se pencher avant cela sur le portage PS4 qui sortira en octobre au prix d’environ 16 euros.
Quelques changements à prévoir donc, notamment au niveau du gameplay, où le tour par tour, système de combat de nombreux FF, ne serait pas vraiment crédible avec des graphismes qualité PS4.
Les fans font la grimace à l’annonce des changements programmés, mais le grand Nomura sait rassurer : “si nous retirions des parties comme les moments plus légers du titre, alors ce ne serait plus Final Fantasy VII ».
Bouarf du moment qu’on voit Cloud travesti en HD, ça me va.
Ceci n’est pas une image officielle, et je n’ai malheureusement pas trouvé l’auteur
de ce magnifique montage mais, qui qu’il soit, je l’aime de tout mon cœur.
Apparemment, il nous faudra attendre 2017 avant d’espérer acquérir le remake tant attendu, pour fêter les 20 ans du jeu originel.
Je ne sais pas pour vous, mais moi, je ferai probablement ça le jour de la sortie :
Je ne sais pas vous mais pour moi, en tant que cinéphile acharné, 2015 est l’année la plus excitante cinématographiquement parlant de ce 21e siècle (derrière le popotin de Thor, OK on se calme les filles…).
Tandis que Daniel Craig #007, Chewbacca #cousinmachin et Ian Solo #bogossaprès70answhatelse nous attendent en décembre (« Indyyyy fais péter ton slip ». J’ai dit on se calme. Mademoiselle posez ce fouet tout de suite !), le T-rex m’attendait aux Halles en ce dimanche après-midi. Évidemment en 3D, histoire de voir ce qu’il avait dans le bide… Alors quand le pitch, m’apprend que les chercheurs du parc ont mis au point un dinosaure mutant, mélange de Sangoku et de Végéta, j’ai tout de suite craint le pire. Fort heureusement, la nostalgie (hommage permanent à l’œuvre de Spielberg) et le joli minois de Brice Dallas Howard ont fait le reste. Rassurez-vous les filles, Chris Pratt en dresseur de Raptors et en marcel plein de cambouis, c’est pas mal non plus…
J’aime/J’aime pas. Mageek fait le bilan.
J’aime :
3,2,1 action !
La 3D est le petit plus dont n’avait pas pu bénéficier notre ami Steven. Coup de mâchoire par ci, coup de griffe par là, non il ne s’agit pas là de la dernière production de Jacquie et Michel version sadomazoophile. On en prend plein la vue et c’est ce qu’on demande principalement à un film pop « cornes ».
Nostalgiiiiiiiiie
Ce film rend hommage au premier opus réalisé il y a plus de 20 ans par Steven himself. Les références sont nombreuses (même « RUUUUUUUUN ! », même méchant rondouillard, et mêmes plans avec le T-rex sur le côté qui vous hume avec ses narines). Manquerait plus que la 4D avec un léger mistral à l’odeur de putréfaction et on s’y croirait. Remarquez, pour cela il vous suffit de regarder tous les soirs France 3, à 20h10. #Onesttellementriensansellequ’onsoitnoiroublanc
Les acteurs
Inconnu à mes yeux il y a encore un an, Chris Pratt est en train de devenir un de mes petits chouchous. Celui qui se permet de danser en mode « zéééééééépoo » dans une scène mythique des Gardiens de la galaxie donne un coup de jeune à la franchise. Brice Dallas Howard, déjà aperçue dans Terminator Renaissance et Le Village campe quant à elle la tantine. Manageuse du parc hypraconnectée, elle passe plus de temps à suivre ses followers que ses propres neveux. Nous, en tout cas, on ne la quitte pas des yeux.
J’aime pas :
Les dinos et what else ?
Soit, les deux acteurs et les dinos tirent la couverture à eux mais on aurait bien aimé que les autres persos aient un peu plus de charisme, histoire de s’attacher à eux. Le méchant est sans grand intérêt tout comme le grand frère, qui ne cesse de vouloir tromper sa copine. Copine qui pour le coup a des cornes plus longues que celle d’un tricératops en rut, tout le long du film. Attention en passant les portes, jeune fille. Ah oui, sinon Omar Sy fait trois apparitions. C’est peu mais ça reste mieux que ses 30 secondes dans le dernier X-men. #OnatuéOmar
Magie, magie, et nos idées manquent de génie ? Certes la musique géniale de John Williams est présente quelques fois dans le film, mais je trouve qu’il manque cette magie, cette émotion qu’avait le premier Jurassic. Peut-être que nous sommes trop gavés de superproductions, il nous faut désormais un supplément d’âme pour nous émouvoir devant de tels mastodontes cinématographiques. Pourtant, c’est notamment le cas lors de l’agonie d’un sauropode. La même scène avec un tricératops, en robotronique, avait été tournée en 1993. Le même procédé a-t-il été réutilisé ici ?
Oh et puis pour chialer un bon coup, ça me donne envie de mater les aventures de Petit-Pied, Becky, Pétri, Pointu et Dent Tranchante… Vous aussi ? (oui oui ouiiii)
Cadeau :
Verdict :
Une bonne superproduction à voir en 3D s’il vous plaît. Et en VO pour s’éviter les doublages cucul la praline et les mioches flippettes qui hurlent à tout bout de champ.
Il y a des films qui sont autant matraqués que la pub si juvabien c’est juvamine. Et d’autres inconnus au bataillon, mon général, qui méritent souvent bien plus le détour. C’est le cas d’Ex machina, film d’Alex Garland, le scénariste de 28 jours plus tard. Le pitch : un jeune informaticien remporte une loterie interne. Du coup, il a le droit de passer une semaine entière à boire des coups avec son patron, dans un QG top secret, au cœur d’une magnifique forêt verdoyante. Le PDG, interprété par Oscar Isaac (une tête qui commence à être de plus en plus familière) a créé en loucedé, pépère dans sa cachette, une humanoïde à l’intelligence artificielle surdéveloppée.Mageek vous dit pourquoi Code Lisa peut aller se rhabiller…
J’aime/ J’aime pas. Mageek fait le bilan.
J’aime :
Les nouvelles tronches
J’adore Robert Downey Junior et non je n’envie pas les tablettes de Thor ou de Captain America, mais il faut dire qu’avec le contrat juteux passé entre Disney et Marvel, on en a un peu marre de voir les mêmes têtes tous les étés. Avec Ex Machina, aucun risque. Oscar Isaac que l’on a déjà aperçu en tant que chanteur looser dans Inside LleywinDavis des frères Cohen, n’est connu que des cinéphiles bobos (l’étant moi-même de par ma carte UGC illimité). Crâne rasé et barbe de 3 mois, l’acteur américano-guatémaltèque (lettre compte double mot compte triple) crève l’écran et le cœur de ces gentes dames. Ultra canon, il parvient à nous faire rire et frémir, durant 90 minutes. Alicia Vikander joue quant à elle parfaitement la fameuse Ava. Trois lettres qui vont faire frissonner à coup sûr les poils de ces damoiseaux. Pour cette interprétation, cette jeune actrice qui possède une formation de danseuse articule parfaitement sa gestuelle semblable à celle de C3PO. Evidemment en plus fluide et plus sexy.
Le scénar’
Pour ne rien vous cacher, j’adore les huis clos. Alors lorsqu’ils sont aussi bien ficelés comme dans Ex Machina, on ne décroche pas de son siège et on garde la bouche ouverte (attention aux mouches). Peu de personnages, univers pesant et intrigant à la fois, on ne sait plus qui croire parmi tous les protagonistes. Est-ce que parfois la vérité se trouve juste sous nos yeux ? L’amour (qui n’est cette fois-ci pas dans le pré), rendrait-il aveugle ? #Onvas’aimer #souslesunlightsdestropiques
On se marre
Étrangement, on se prend à rigoler devant ce film. Il est vrai que la situation n’est pas banale entre un Robocop en jupon en train de tomber amoureux d’un rouquin fort sympathique. À moins que ce ne soit le contraire. Oscar Isaac est quant à lui à mourir de rire en PDG alcoolique à moitié déglingué par les équations à 10 000 inconnues qu’il a effectuées pour créer sa machine.
J’aime pas :
On reste sur notre « fin »
À vrai dire, ce film aurait pu devenir un chef-d’œuvre dans le genre. Mais il manque un je ne sais quoi qui fait qu’on aurait aimé un scénario différent. Peut-être que l’on devient fou également, tel Caleb devant Ava. « Je l’aime, un peu beaucoup, à la folie, ou alors pas du tout ?… ».
Verdict : Pas de doute, Ex Machina est la bonne surprise de l’été. Ce genre de film dont on s’éprend, jusqu’à philosopher dessus alors qu’on a eu 4 toute l’année en terminale à cette épreuve. Mieux vaut ça que de débattre sur la longueur des canines d’un vélociraptor, pas vrai ?
Avengers est de retour sur le grand écran, avec son lot d’actions, de super-héros charismatiques et de petites blagues bien placées !
Le second volet nous a plu et nous a motivées à vous dresser une liste de produits sympatoches (goodies ou créations de fans) à se procurer de toute urgence !
Avec ce tableau les Avengers veilleront sur votre salon. Idéal pour repousser les aliens et les intelligences artificielles hostiles.
Disponible sur la boutique Etsy PadGround. Le prix varie selon le format.
Bon pied bon œil (de faucon ha ha ha). Plus sérieusement cette paire de talons donnera la touche « comic » qui manque à votre tenue.
Disponible sur la boutique Etsy ComicShoes. 62,87 €.
Vous n’aurez plus jamais peur de smasher vos légumes avec ce tablier.
Pour vous sentir bien dans vos baskets et vous prendre pour Steve Rogers en salle de sport.
Disponible sur la boutique Etsy KSMCustomKicks.150,17 €.
O.K. fini la plaisanterie. Il est temps d’afficher vos couleurs !! Alors ce sera Team Avengers ou Team Loki ! Choisissez avec sagesse (et non sous l’influence d’un quelconque sceptre à lueur bleue bien louche !!)… Aucun retour n’est possible *musique dramatique*
Loki’s Army. Disponible sur la boutique Etsy AndroidSheepFTW.22,67 €. Iron man. Disponible sur logo-store.fr. 19,99 €.
Vous êtes sûr(e) de faire sensation et de ne pas foncer dans le mur en achetant
cette lampe vraiment pas comme les autres.